Un drame d’une cruauté insoutenable s’est joué dans un logement social de Southampton. Une octogénaire malade et alitée a été retrouvée baignant dans son sang, après qu’un rat a littéralement rongé son orteil à travers sa chaussette. Ce fait divers glaçant met en lumière une infestation incontrôlée de nuisibles et une lenteur administrative aux conséquences tragiques.
La fille de la victime, Andrea Scott, avait alerté les autorités locales dès qu’elle avait constaté la présence inquiétante de rats dans le domicile de sa mère. Mais au lieu d’une intervention d’urgence, elle s’est heurtée à une procédure onéreuse et lente : trois cent cinquante euros à payer et plusieurs semaines d’attente pour une visite. En attendant, elle avait elle-même placé pièges et poison, sans succès.
Le vingt mai, la situation a basculé dans l’horreur. Les soignants de la retraitée découvrent une flaque de sang dans le lit. Un rat avait rongé l’orteil de la vieille dame, jusqu’à l’os, arrachant même son ongle. Le plus effroyable reste que la victime, diabétique, n’a rien senti.
Choquée, la famille assure ne plus jamais vouloir remettre les pieds dans cette maison. Le quartier serait également touché par la prolifération des nuisibles. Tandis que le conseil municipal tente de se justifier et promet de coopérer, c’est une image d’abandon et d’indifférence institutionnelle qui s’impose, sur fond de précarité et d’inhumanité.
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