Retour de vacances : il provoque une urgence médicale en vol à cause d’un simple sandwich
Il pensait simplement apaiser sa faim avant d’embarquer. En quittant un hôtel de Cancun pour rentrer à Londres via une correspondance, un touriste britannique saute le petit déjeuner, compte sur le salon VIP de l’aéroport pour manger… mais le buffet est quasiment vide. Frustré, il sort chercher de quoi se nourrir. Il finit par acheter deux sandwichs dans un Starbucks du terminal, les fait réchauffer, les range dans son sac à dos, et embarque.
L’avion est plein. Son sac est placé loin de lui, faute de place au-dessus de son siège. Il prend place, sans rien manger. Peu avant le décollage, une annonce résonne : un passager à bord souffre d’une allergie sévère aux fruits à coque. La compagnie annonce que tout produit contenant des noix est interdit pendant le vol.
Le problème ? Le touriste ne pense plus à ses sandwichs. Il n’écoute qu’à moitié l’annonce, fatigué par le voyage.
Plusieurs heures plus tard, il a faim. Il récupère son sac, sort un des sandwichs, et commence à manger. Cinq minutes plus tard, une hôtesse passe en courant. Un jeune homme assis à quelques rangées de là est en détresse respiratoire. Ses lèvres gonflent, sa gorge se ferme. Le personnel de bord demande si un médecin est à bord.
L’avion est mis en alerte. Une trousse médicale est ouverte. Le personnel identifie rapidement une contamination probable aux noix. Un passager dit avoir vu quelqu’un consommer un produit emballé. L’équipage remonte l’allée, interroge plusieurs personnes.
Le touriste, qui finit son sandwich, est interrogé. Il tend l’emballage : un pain grillé au poulet, avec sauce pesto… contenant des traces de noix de cajou.
Le lien est fait immédiatement. Le personnel note son nom, conserve l’emballage comme preuve. À l’atterrissage à Heathrow, l’avion est accueilli par les secours. La victime est prise en charge. Le touriste, lui, est retenu pour audition.
Aucune infraction volontaire n’est retenue. Mais la compagnie lui reproche de ne pas avoir signalé son repas et d’avoir ignoré l’annonce faite en début de vol. La famille de la victime dépose une plainte pour négligence.
Le passager disposait d’une assurance voyage complète avec assistance juridique, qui prend en charge sa défense et les frais de procédure.
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