Alteckendorf – Une femme de 84 ans retrouvée égorgée chez elle : le petit-fils hospitalisé en psychiatrie après l’horreur

Alteckendorf. Une octogénaire retrouvée égorgée dans sa maison : son petit-fils interné en psychiatrie Un drame familial glaçant a secoué vendredi en fin d’après-midi le paisible village d’Alteckendorf, dans le Bas-Rhin. Aux alentours de 17 heures, le corps sans vie d’une femme de 88 ans a été retrouvé dans sa maison située rue Principale. La victime, qui vivait seule depuis plusieurs années, baignait dans une mare de sang. Selon les premières constatations, elle aurait été poignardée à de multiples reprises à l’arme blanche, notamment au niveau du cou. L’alerte a été donnée par un proche, inquiet de ne pas avoir de nouvelles. En entrant dans la maison, les secours ont fait face à une scène d’une extrême violence. Le corps de la victime portait des traces de lutte. La porte d’entrée n’avait pas été forcée, suggérant que l’auteur avait été volontairement laissé entrer ou possédait une clé. Très rapidement, les soupçons se sont portés sur le petit-fils de la victime, un homme de 26 ans vivant à proximité. Selon plusieurs voisins, il aurait été aperçu rôdant dans le quartier quelques heures avant la découverte du corps, dans un état agité. Certains évoquent un comportement étrange et des antécédents psychiatriques connus. Le suspect a été interpellé en début de soirée sans opposer de résistance. Placé en garde à vue, il aurait eu des propos incohérents et confus, évoquant des voix et un délire de persécution. Face à ces éléments, les autorités ont levé la mesure de garde à vue et ordonné son hospitalisation immédiate en établissement psychiatrique. Il n’aurait pas encore pu être entendu de manière cohérente par les enquêteurs. Une enquête a été ouverte pour homicide volontaire. Des analyses sont en cours pour confirmer l’identité de l’arme utilisée, probablement un couteau retrouvé dans la cuisine. L’autopsie de la victime doit permettre de préciser l’heure exacte du décès. Selon les premiers éléments, aucun conflit familial n’aurait été signalé récemment. Le suspect n’avait pas d’antécédents judiciaires, mais faisait l’objet d’un suivi psychiatrique intermittent. La piste d’un passage à l’acte dans un contexte de crise délirante est privilégiée à ce stade de l’enquête. Le village, sous le choc, tente de comprendre comment un tel drame a pu se produire au sein d’une même famille. La gendarmerie poursuit ses investigations.