La Turballe. Une femme retrouvée morte, la tête dans un sac. Son fils adoptif en garde à vue pour meurtre
Un crime d’une brutalité inimaginable. Au cœur de La Turballe, en Loire-Atlantique, une femme d’une soixantaine d’années a été retrouvée morte dans les décombres d’un incendie. Son corps calciné était dissimulé sous une couverture, la tête et les pieds enfermés dans des sacs-poubelle. L’autopsie l’a confirmé : elle a été tuée avant que le feu ne soit allumé. L’incendie visait à masquer l’horreur.
Les faits remontent au lundi 8 septembre, tôt le matin. Les pompiers interviennent pour un feu dans une dépendance d’une maison située rue du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny. Ils tombent sur une scène macabre. Le crime est immédiatement qualifié d’homicide volontaire.
La victime, retraitée de l’Éducation nationale, vivait seule. Connue pour son calme et son engagement dans la mémoire historique, elle menait une vie sans histoire. Rien ne laissait présager une telle fin.
Très vite, les soupçons se tournent vers son fils adoptif. Un jeune homme en fuite après une permission de sortie de prison. Il est interpellé quelques jours plus tard à Saint-Sébastien-sur-Loire. Il venait de commettre plusieurs braquages à la faucille dans des commerces, semant la peur. Une employée a dû être hospitalisée sous le choc.
Ses empreintes sont formellement retrouvées sur la scène du crime. La garde à vue est prolongée. L’enquête, confiée à la brigade de recherches de Saint-Nazaire, se poursuit sous l’autorité du pôle criminel de Nantes. Le mobile du meurtre reste pour l’instant un mystère.
Dans cette petite commune habituellement paisible, l’effroi est total. Le silence, lui, est lourd. Une femme a été tuée. Par celui qu’elle avait accueilli comme son propre fils.
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