Une nouvelle nuit d’horreur a secoué la commune de Chenôve, en périphérie de Dijon. Un homme de vingt-neuf ans a été froidement exécuté dans la rue, atteint de plusieurs balles tirées par un individu encagoulé muni d’une arme lourde. Les faits se sont produits dans la nuit de samedi à dimanche, peu après une heure du matin, à proximité de la piscine municipale.
Lorsque les secours sont arrivés sur les lieux, la victime gisait au sol, grièvement blessée. Transportée en urgence au CHU de Dijon, elle a succombé à ses blessures quelques heures plus tard. Sur place, les enquêteurs de la police judiciaire ont relevé pas moins de douze étuis de calibre 7,62 mm, calibre typique d’une Kalachnikov, confirmant l’usage d’une arme de guerre. Un impact a même été retrouvé dans un appartement situé au troisième étage d’un immeuble voisin, sans faire d’autre blessé.
Selon les premières constatations, le tireur s’est approché d’un groupe de personnes dans lequel se trouvait la victime, a ouvert le feu, puis a pris la fuite à bord d’un véhicule volé. Malgré l’intervention rapide des autorités, le suspect est toujours en fuite.
La victime, résidant de la métropole dijonnaise, n’était pas connue des services de police pour des faits liés aux stupéfiants, a précisé le procureur de la République Olivier Caracotoch. Ce détail intrigue dans un contexte de tensions croissantes dans les quartiers de Dijon, notamment à Chenôve, régulièrement désigné comme un foyer actif de trafic de drogue.
Le parquet a ouvert une enquête pour meurtre en bande organisée et association de malfaiteurs, confiée à la Division de la criminalité organisée de la police judiciaire de Côte-d’Or.
Cette fusillade survient seulement une semaine après une autre attaque armée dans le quartier des Grésilles, où un homme avait été blessé à la jambe. Ce nouvel épisode sanglant confirme une escalade inquiétante de la violence armée dans l’agglomération dijonnaise, laissant craindre une guerre de territoires de plus en plus décomplexée.
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