Bien qu’il semble que la société s’efforce de nous convaincre qu’être mince est plus sain pour nous, le site Quartz est chargé de recueillir les diverses études scientifiques qui indiquent que le fait d’avoir un petit excès de poids n’est pas si mauvais pour la santé. Tout d’abord expose le cas du Dr. Carl Lavie, directeur docteur de réhabilitations et préventions cardiaques au Centre Médical Ochsner, Nouvelle-Orléans, qui a dit que dans l’insuffisance cardiaque, il y a une réadaptation et prévention « paradoxe de l’obésité ».Malgré les effets néfastes de la surcharge pondérale et l’obésité sur la fonction cardiaque et le risque de maladie cardiaque, de nombreuses études, dont plusieurs faites par ce spécialiste, montrent que les patients avec surcharge pondérale et un peu moins obèses souffrent d’insuffisance cardiaque à court terme à un taux moins élevé que les patients atteints d’insuffisance cardiaque qui sont minces. Une autre étude publiée dans le journal of the American Medical Association par Dr Katherine Flegal, du Centre National de la statistique et de la santé a dit que les gens avec quelques kilos de plus ont moins de risques de mourir de toute cause que les personnes du même âge et qui ont un poids normal. Une analyse de près de 100 études couvrant environ 3 millions d’adultes suppose l’hypothèse qu’il existe des bénéfices dans les réserves majeures de l’énergie dans le corps. Les résultats indiquent que pour les personnes ayant un indice de masse corporelle compris entre 25 et 30 – considérées en surpoids- le risque de décès est de 6 % inférieur à ceux qui ont un IMC entre 18,5 et 25 – poids normal-. Entre 30 et 35 d’IMC, considéré comme obésité modérée, l’analyse a également noté une réduction du risque de décès, dans ce cas à 5 %. Mais un IMC au-delà de 35 conduit à une nette augmentation du risque de décès que chez les personnes ayant un poids normal. Mais avant de vous livrez un mode de vie digne d’Homer Simpson, vous devez considérer que les résultats de ces études pourraient être biaisées par d’autres facteurs, tels que les personnes ayant une dépendance à la cigarette ou à prédisposition génétique.
Une autre théorie populaire entre les scientifiques est que les personnes en surpoids sont mieux traités que les personnes plus minces. Pour cela et jusqu’à ce que les chercheurs se mettent d’accord, des initiatives telles que “Santé à chaque taille” apparaissent, où il est proposé d’améliorer les habitudes alimentaires et l’exercice du sport plutôt que de se classer dans un format spécifique. Donc n’utilisez pas ces études comme un prétexte pour manger tout ce qui arrive, tout en étant allongé dans votre fauteuil.