San José – Nvidia Domine l’Industrie avec ses Superpuces Blackwell Ultra

Nvidia ne cesse de repousser les limites de la technologie. Grâce à l’essor fulgurant de l’intelligence artificielle, l’entreprise engrange désormais un bénéfice de deux mille trois cents dollars par seconde. Son activité dans les centres de données est devenue si titanesque que ses équipements réseau génèrent plus de revenus que ses célèbres GPU pour le gaming. Lors de la conférence GTC, Jensen Huang, PDG de Nvidia, a dévoilé une nouvelle avancée qui risque d’asseoir encore davantage la suprématie du groupe : la puce Blackwell Ultra GB300. Conçue pour dépasser toutes les performances existantes, elle sera livrée à partir de cette année, suivie par la Vera Rubin en 2026, avant l’arrivée d’un mastodonte en 2027. Une Puissance Inégalée Le GB300 promet des performances trois virgule trois fois supérieures aux solutions actuelles. Son architecture révolutionnaire intégrera vingt pétaflops de calcul et deux cent quatre-vingt-huit gigaoctets de mémoire HBM3e, contre cent quatre-vingt-douze pour son prédécesseur. Le cluster DGX Superpod, regroupant deux cent quatre-vingt-huit CPU et cinq cent soixante-seize GPU, pourra atteindre onze virgule cinq exaflops en calcul FP4. Une accélération fulgurante qui devrait convaincre les géants du secteur d’investir massivement dans ces nouvelles infrastructures. L’IA Accélérée : De Minutes à Secondes L’une des prouesses les plus remarquables du NVL72, l’une des déclinaisons de la nouvelle gamme, est sa capacité à exécuter un modèle IA de six cent soixante-et-onze milliards de paramètres en seulement dix secondes, contre plusieurs minutes avec la génération actuelle H100. Une avancée qui transforme radicalement le domaine du machine learning et de l’intelligence artificielle générative. Une Offensive sur le Marché des Stations de Travail Nvidia ne s’arrête pas là. L’entreprise annonce également un PC de bureau ultra-performant, baptisé Station GB300, embarquant sept cent quatre-vingt-quatre gigaoctets de mémoire unifiée et une connectivité de huit cents gigabits par seconde. Asus, Dell, HP et Supermicro comptent déjà proposer des versions adaptées aux besoins des professionnels. Une carte mère dédiée, intégrant vingt téraoctets de mémoire HBM et une bande passante foudroyante de cent trente téraoctets par seconde, est aussi dans les cartons pour 2026. Mais le plus impressionnant reste le NVL576, un monstre combinant deux GB300, affichant une puissance de quinze exaflops en FP8 et promettant une capacité d’entraînement IA quatorze fois supérieure à celle des modèles actuels. Nvidia : Une Hégémonie Incontestée Avec plus de huit millions d’unités vendues et onze milliards de dollars de revenus générés rien que par ses quatre plus gros clients, Nvidia écrase la concurrence et redéfinit l’avenir de l’informatique. Lors de la conférence, Jensen Huang a insisté sur la nécessité de toujours voir plus grand : « L’industrie a besoin de cent fois plus de puissance que ce que nous pensions l’an dernier ». Un besoin qui semble déjà en passe d’être comblé avec les superpuces Feynman et Rubin, qui arriveront entre 2026 et 2028 pour soutenir la prochaine révolution de l’IA. L’ère de l’intelligence artificielle ultra-rapide est là, et Nvidia en est le maître incontesté.

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