Un drame d’une violence inouïe s’est joué au petit matin dans un appartement de Bondy, en Seine-Saint-Denis. Alors que la journée venait à peine de commencer, un simple refus s’est mué en cauchemar. Une femme s’oppose à une relation sexuelle avec son mari. La réponse de ce dernier est d’une brutalité implacable.
Pris d’une rage incontrôlable, l’homme saisit un couteau et poignarde sa compagne à plusieurs reprises au niveau de l’abdomen. Sa sœur, également présente dans le logement, est elle aussi violemment agressée. Les deux femmes sont laissées grièvement blessées, leur pronostic vital engagé.
Mais la scène ne s’est pas déroulée dans le silence. Deux enfants ont tout vu. Leur fille de cinq ans, en état de choc, a été immédiatement prise en charge par les secours. Son grand frère, seize ans, blessé au visage, porte désormais une entaille comme témoin muet de l’horreur à laquelle il a assisté.
L’agresseur, quant à lui, a pris la fuite après l’attaque. Dans une ultime tentative désespérée, il aurait ingéré du white-spirit dans le but de mettre fin à ses jours. Il s’est finalement rendu de lui-même à l’hôpital où il a été victime d’un arrêt cardiaque. Son état reste critique.
Ce fait-divers d’une rare sauvagerie met en lumière l’enfermement domestique de certaines violences conjugales, trop souvent invisibles jusqu’au moment de l’irréparable.
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