Un choc. Des hurlements. Puis plus rien. Ce dimanche, dans une rue tranquille de Mouans-Sartoux, le voisinage a d’abord cru à une dispute ordinaire. Personne n’imaginait qu’un drame inimaginable était en train de se jouer derrière les murs d’une maison apparemment sans histoires.
À l’intérieur, un jeune homme d’une vingtaine d’années s’emporte. Les mots deviennent des cris. Puis la rage explose. Quelques minutes plus tard, son père gît au sol, frappé à plusieurs reprises à la tête et au cou. La scène est d’une violence insoutenable.
Lorsqu’ils arrivent sur place, les secours découvrent l’horreur. Un père de soixante ans, sans vie. À ses côtés, une hache. L’arme du crime. Tout laisse penser à une tragédie familiale, un geste de folie.
Selon les enquêteurs, tout aurait basculé après un message envoyé par le fils, quelques instants avant le drame :
> « Je n’en peux plus. Il faut que ça s’arrête. »
Un SMS glaçant, qui sonne aujourd’hui comme une dernière étincelle avant l’explosion.
Interpellé peu après 13 h 45, le jeune homme n’a opposé aucune résistance. Le quartier, sous le choc, reste figé. Une voisine, témoin des faits, peine à trouver les mots :
> « C’était d’une violence extrême… même dans les films d’horreur, on ne voit pas ça. »
Le parquet de Grasse garde le silence. Une cellule psychologique a été ouverte pour les habitants. Et à Mouans-Sartoux, personne ne parvient à comprendre comment une simple dispute familiale a pu se transformer en cauchemar.










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