Depuis 11 ans, le Surface Pro de Microsoft a représenté la vision de l’entreprise pour l’informatique personnelle future : un ordinateur portable Windows avec la flexibilité et l’autonomie d’une tablette. Cependant, les puces x86 étaient trop gourmandes en énergie, tandis que les puces ARM étaient trop lentes. Microsoft a donc divisé sa gamme en deux, offrant un modèle rapide mais énergivore et un autre plus performant mais avec des compromis. Le nouveau Surface Pro 11 OLED est censé combiner le meilleur des deux mondes, et en grande partie, il y parvient.
Grâce au nouveau processeur Snapdragon X, basé sur ARM, ce modèle gère la plupart des applications sans rencontrer de problèmes de performance. Il est extrêmement bien conçu, avec un clavier Flex qui est tout simplement magique. Après avoir passé un mois à l’utiliser comme ordinateur principal, en laissant de côté mon PC de bureau, MacBook Air et iPad, je trouve qu’il excelle dans plusieurs domaines. Il offre une excellente compatibilité d’applications, un GPU âgé de huit ans n’a jamais semblé aussi performant, et l’OS est moins encombré, rendant l’utilisation sur les genoux plus agréable. De plus, il est plus coûteux que d’autres configurations, mais il est assez complet pour être considéré comme un bon choix dans cette catégorie.
Le Surface Pro 11 OLED est vendu à partir de 999 $ pour le modèle de base, avec un écran tactile de 13 pouces offrant une résolution de 2880 x 1920 pixels. Il est également disponible en configurations allant jusqu’à 2 100 $ pour le modèle haut de gamme avec un écran OLED, 12 cœurs de processeur et 512 Go de stockage. Les spécifications sont améliorées par rapport aux versions précédentes, avec un design à peine modifié et des ports supplémentaires pour les périphériques.
Cependant, le Surface Pro 11 a quelques défauts notables. Le prix est élevé, la webcam ultra-large est peu utile, et le modèle n’est pas parfaitement « lapable » comme les autres tablettes ou ordinateurs portables. De plus, certaines expériences d’IA semblent superflues et la qualité de l’écran, bien que vive et lumineuse, peut parfois donner un aspect granuleux aux captures d’écran.
L’écran est brillant et vibrant, avec une fréquence de rafraîchissement de 120 Hz, et les performances sont solides grâce à ses 16 Go de RAM de base. Les principaux inconvénients incluent le coût élevé et la webcam peu performante. Le clavier Type Cover, qui coûte 349 $ (449 $ avec le stylet), est une amélioration notable avec ses touches légèrement renforcées et un trackpad haptique précis, mais le matériau en alcantara peut jaunir avec le temps.
En somme, le Surface Pro 11 OLED est un excellent choix pour ceux qui recherchent une machine polyvalente et bien construite, mais il n’est pas exempt de défauts. Si vous pouvez surmonter les inconvénients liés au prix et à la qualité de la webcam, cet appareil pourrait bien répondre à vos besoins en tant que tout-en-un performant.
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