Aéroport. Un homme intercepté avec 90 000 euros dissimulés dans ses chaussettes

SidAli transporte 90 000 euros en espèces et se fait confisquer l’argent à l’aéroport de Charles de Gaulle SidAli a 42 ans. Il habite en France. Sa maison au bled devenait impossible à gérer, ses frères créaient trop de conflits. Il décide de prendre l’avion pour le bled afin de vendre la maison et rapatrier le fruit de la vente pour lancer un nouveau projet en France. À son retour à l’aéroport de Charles de Gaulle, il transporte l’argent en espèces. Il dissimule les billets dans ses chaussettes, ses poches, et les différentes poches de sa veste et de son pantalon. Il pense que cela passera inaperçu. Lors du contrôle douanier, les agents remarquent des comportements suspects et procèdent à une fouille approfondie. Ils découvrent les 90 000 euros cachés dans ses vêtements. L’argent est immédiatement saisi, conformément à la législation française sur le transport d’espèces supérieures à 10 000 euros. Le problème majeur pour SidAli est qu’au moment de la vente au bled, pour réduire les frais de notaire, il avait déclaré au notaire que la maison avait été vendue pour seulement 20 000 euros, alors que l’acheteur lui avait réellement remis 90 000 euros en espèces. Il se retrouve donc dans l’incapacité de prouver officiellement l’origine de la totalité de l’argent. La procédure consiste désormais à : 1. Déclarer la situation auprès de la douane et fournir tous les documents possibles. 2. Tenter de justifier l’origine de l’argent auprès des autorités, ce qui peut être compliqué dans son cas à cause de la vente partiellement déclarée. 3. Suivre la procédure de restitution si possible, après vérification complète par la douane. Cette affaire montre qu’en France, transporter plus de 10 000 euros en espèces sans déclaration officielle est risqué, et que falsifier le montant d’une transaction rend la restitution quasi impossible.