Athènes. Il grave ses initiales sur une pierre antique et déclenche une enquête
Terrible erreur pour un jeune touriste australien en visite à l’Acropole d’Athènes. Par une après-midi brûlante, alors que les groupes de visiteurs se pressent autour des ruines, il s’éloigne brièvement du circuit balisé. Face à un muret de pierre, il sort un petit objet métallique de sa poche et grave discrètement deux lettres dans la roche poussiéreuse.
Une guide touristique qui accompagne un groupe voisin le remarque. Elle alerte immédiatement les gardiens du site. En moins de deux minutes, l’homme est encerclé. Il tente de nier, mais l’outil est retrouvé dans son sac. Les initiales fraîchement gravées sont photographiées.
La pierre sur laquelle il a inscrit son nom n’est pas anodine. Il s’agit d’un fragment d’un ancien mur datant du Ve siècle avant notre ère. Même si elle ne fait pas partie d’un monument principal, elle est classée patrimoine archéologique national.
Arrêté sur place, le touriste est emmené au poste de police. Il est inculpé pour dégradation d’un site historique. Selon la loi grecque, cet acte peut être puni de deux ans d’emprisonnement, même sans intention de nuire.
Son ambassade est prévenue. En attendant son audience, il est interdit de quitter le pays. L’affaire a été relayée dans plusieurs journaux locaux. Les autorités rappellent que chaque pierre de l’Acropole est protégée comme une œuvre d’art.
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