Un climat de terreur insoupçonné régnait derrière les murs d’un foyer du Pays basque. À Bidart, les cris étouffés de l’enfance brisée n’ont pu être entendus que grâce à la lucidité de parents inquiets. Alertés par une fracture inexpliquée au coude de leur fils, ils décident de poser une caméra dans leur propre maison. Ce qu’ils découvrent alors dépasse l’entendement.
Sur les enregistrements, une nounou de cinquante ans, censée veiller sur leurs enfants, apparaît hurlant, frappant, brutalisant les tout-petits. Le cauchemar est confirmé devant le tribunal de Bayonne, où les images glaçantes sont diffusées à l’audience. La nourrice y est reconnue coupable de violences sur trois enfants et condamnée à cinq ans de prison, dont deux avec sursis. Malgré son regret affiché et ses propos confus niant les faits filmés, la justice tranche avec fermeté.
Mais l’ombre de cette affaire ne s’arrête pas là. Les enquêteurs font rapidement le lien avec d’autres cas. Une fillette brisée, victime d’une double fracture tibia-péroné. Et plus glaçant encore : une possible implication dans la mort d’un enfant en 2018, un dossier encore en instruction.
Derrière une apparente normalité, cette femme cachait des accès de violence que seul l’œil d’une caméra a pu dévoiler. Une vérité difficile, mais nécessaire, qui interroge désormais sur les moyens de surveillance dans les foyers employant du personnel de garde.
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