Terrible drame ce dimanche soir dans les rues de Caluire-et-Cuire. Il est vingt-deux heures trente quand un adolescent de seize ans s’effondre sous les yeux de ses deux amis. Il vient de recevoir un coup de couteau en plein cœur. L’agresseur est un garçon de treize ans. Un enfant.
La scène se déroule avenue Alexander Fleming. Les trois amis sont abordés par un jeune inconnu. Il est agité. Une altercation éclate. Personne ne voit le couteau. Jusqu’au moment où le sang jaillit. La victime titube. Elle s’écroule sur le bitume. Les secours arrivent. Samu et pompiers tentent l’impossible. L’adolescent meurt dans la nuit.
L’auteur des faits est interpellé dès le lendemain. Il habite la commune. Il joue dans un centre de formation de football. Un simple différend entre adolescents pourrait être à l’origine du drame. Peut-être un conflit qui traînait depuis l’été. L’enquête est en cours.
Ce meurtre provoque un choc immense dans le quartier. Une photo est affichée là où tout s’est passé. Des fleurs. Des messages. Sur les réseaux sociaux, colère et incompréhension. Le suspect n’a que treize ans. Les parents s’interrogent. Comment un enfant aussi jeune a-t-il pu tuer avec une telle violence ?
Une enquête pour homicide volontaire est ouverte. La question de la responsabilité pénale du mineur se pose. Une expertise psychiatrique pourrait être ordonnée. Car cette affaire, au-delà de l’émotion, relance un débat brûlant sur la violence chez les plus jeunes.
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