Terrible découverte samedi matin dans la rue Jean-Valjean à Guyancourt. Le corps sans vie d’une femme a été retrouvé à son domicile. Elle présentait de nombreuses plaies au couteau. L’un de ses amis, âgé de trente-trois ans, a été placé en garde à vue. Il pourrait être atteint de troubles psychiatriques.
L’alerte est donnée en début de matinée. La mère d’un homme appelle les policiers de Saint-Quentin-en-Yvelines. Elle raconte une scène troublante. Son fils, hospitalisé aux urgences après une chute, lui a parlé d’une dispute violente avec une amie. Il dit ne se souvenir de rien. Il évoque un trou noir.
Les policiers ne prennent aucun risque. Une patrouille est envoyée immédiatement à l’adresse mentionnée. À leur arrivée, vers dix heures trente, la porte de l’appartement est entrebâillée. À l’intérieur, l’horreur. Du sang sur le sol. Et plus loin, le corps inerte d’une femme de cinquante-huit ans. Lacérations sur tout le corps. Notamment au cou. À proximité, un couteau maculé de sang.
La victime, une femme sans histoires, est morte seule, dans l’intimité de son propre logement. L’homme interpellé, un ami de longue date, est inconnu des services de police. Mais selon une source proche du dossier, il souffrirait de troubles psychiatriques. L’enquête ne fait que commencer. Il s’agit maintenant de comprendre ce qu’il s’est réellement passé cette nuit-là. Était-ce un accès de démence ? Une crise incontrôlable ? Ou un geste prémédité ?
Le parquet de Versailles n’a pour l’instant pas communiqué. Les policiers de la division de la criminalité territoriale sont chargés de faire toute la lumière sur ce drame domestique qui bouleverse le calme apparent d’un immeuble ordinaire de Guyancourt.
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