Un silence anormal, un appel alarmant, puis une scène glaçante dans un écrin de nature. Ce dimanche matin, alors que les premiers rayons du soleil baignaient les plages du Grand Parc de Miribel-Jonage, un appel a précipité les secours vers une zone en retrait, à proximité du lac. Les pompiers, dépêchés en urgence sur l’allée des Cavaliers, sur la commune de Neyron, dans l’Ain, n’ont pu que constater l’irréparable : un homme gisait là, sans vie, sur un parking isolé en lisière de clairière.
Selon les premières constatations, la victime présentait des blessures par balles. À leur arrivée, le corps était déjà en état de rigidité cadavérique, laissant présumer que le décès remontait à plusieurs heures, peut-être à la veille, voire l’avant-veille. Un tel indice suggère que le lieu de la découverte pourrait n’être que la scène secondaire d’un crime prémédité.
Le parquet s’est immédiatement saisi de l’enquête, confiée à la gendarmerie. L’hypothèse d’un acte criminel est privilégiée. Les circonstances du drame, elles, demeurent floues. La victime a-t-elle été abattue sur place ? Ou bien son corps a-t-il été déplacé pour être abandonné à cet endroit, pourtant non loin d’un axe régulièrement fréquenté par les véhicules ?
Le mystère reste entier. Ni l’identité de l’homme ni le mobile du crime ne sont, à ce stade, connus. Dans ce parc de plus de deux mille hectares, espace de loisirs et de détente pour les Lyonnais, le choc est profond. Loin des images paisibles associées à ce lieu, c’est désormais l’ombre d’un drame sanglant qui plane sur la clairière. L’autopsie à venir pourrait livrer les premières réponses, mais les enquêteurs, eux, n’écartent aucune piste.
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