Thomas a 31 ans. Il vient de passer deux semaines à Boston pour un séminaire professionnel. Pour son retour à Genève, il doit prendre un vol international depuis l’aéroport JFK de New York. Il arrive largement à l’avance, détendu, avec une marge de deux heures.
Son billet indique clairement le terminal 7. Mais Thomas, certain d’avoir déjà volé avec la même compagnie depuis le terminal 1, s’y dirige sans vérifier. Il fait la queue. Il passe même le premier contrôle. Sauf qu’au moment de l’enregistrement, on lui annonce qu’il n’est pas au bon endroit. Son vol est bien au terminal 7.
Il lui reste cinquante minutes. Il sort en courant, cherche une navette interne. Mais JFK est immense. Les navettes ne sont pas toujours ponctuelles. Il met plus de trente minutes à rejoindre le bon terminal.
Quand il arrive à l’enregistrement, il reste trois minutes. La porte est déjà fermée. Le personnel est catégorique : l’accès à l’avion est impossible, même si l’appareil est encore à quai.
Thomas tente de plaider, de montrer qu’il est arrivé à l’aéroport depuis longtemps. Rien n’y fait. Il doit acheter un nouveau billet, plus de 600 euros, et attendre douze heures dans le hall pour un vol de remplacement.
Depuis ce jour, il vérifie chaque terminal trois fois avant de partir. Parce que dans certains aéroports, une simple erreur de porte peut vous coûter une journée entière et un demi-salaire.
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