Scène improbable ce samedi matin à la gare de Lyon. Deux individus fraîchement descendus d’un TGV ont été contrôlés par des policiers. Dans leur valise, une disqueuse. Dans le slip de l’un d’eux, une chaussette remplie de bijoux. Montant estimé du butin : dix millions d’euros.
Il est un peu plus de onze heures quand les agents décident de vérifier l’identité de ces deux passagers. Rien ne laisse présager ce qu’ils vont découvrir. À l’intérieur du sous-vêtement d’un des hommes, une chaussette dissimule un véritable trésor : des pièces de haute joaillerie, une montre de luxe, des colliers, des boucles d’oreilles et même une bague estimée à un million d’euros à elle seule. Un autre collier vaudrait cinq millions à lui seul.
La valise n’est pas en reste. Les policiers y découvrent une disqueuse. Un outil souvent utilisé dans des casses ciblés. Les deux suspects sont immédiatement placés en garde à vue. L’un d’eux est mineur. Tous deux sont déjà connus des services de police. Le parquet de Paris ouvre une enquête pour recel de vol en bande organisée.
L’affaire est aussitôt confiée à la Brigade de répression du banditisme, spécialisée dans les affaires au préjudice supérieur à cinquante mille euros. Ici, les bijoux récupérés pourraient atteindre dix millions d’euros selon les premières estimations. Un record. L’enquête devra désormais déterminer d’où proviennent ces pièces de joaillerie, si un cambriolage récent est lié, et si les suspects appartiennent à un réseau plus large.
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