Perpignan. Un homme meurt de la rage dans un hôpital : enquête urgente pour retrouver l’origine de la contamination
Un drame rarissime et glaçant s’est déroulé à Perpignan. Un homme d’une trentaine d’années est décédé de la rage après avoir été hospitalisé le 18 septembre au Centre hospitalier de la ville. Il est mort une semaine plus tard, le 25 septembre, alors que les médecins avaient rapidement suspecté la maladie. Le diagnostic a été confirmé par le Centre national de référence de la rage à l’Institut Pasteur.
La rage est une infection virale presque toujours mortelle lorsqu’elle se déclare. En France, cette maladie a pratiquement disparu depuis plusieurs années. Ce cas humain, confirmé officiellement, déclenche une inquiétude majeure dans le milieu médical et auprès des autorités sanitaires.
Une enquête épidémiologique a été immédiatement ouverte pour tenter de retrouver l’origine de la contamination. La rage se transmet principalement à l’homme par morsure ou griffure d’un carnivore infecté, qu’il soit domestique ou sauvage. L’enjeu est aujourd’hui de savoir comment cet homme a pu être exposé au virus, et s’il existe un risque pour d’autres personnes.
À l’hôpital de Perpignan, les protocoles ont été renforcés, et les personnes ayant été en contact avec la victime ont été identifiées et surveillées. Les autorités sanitaires rappellent que plus de cinquante mille personnes meurent de la rage chaque année dans le monde, principalement des enfants, et appellent à la vigilance, notamment pour les voyageurs de retour de zones à risque.
Ce décès marque un précédent tragique. L’ombre de la rage, que l’on croyait disparue du territoire, réapparaît brutalement, déclenchant une traque scientifique et sanitaire pour comprendre, circonscrire, et surtout empêcher une potentielle résurgence.
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