ROMhacking.net, un pilier de longue date du monde des jeux classiques en ligne, a principalement éteint ses lumières samedi. Nightcrawler, qui a créé et gère le site, a annoncé que le site, qui a hébergé des modifications créées par la communauté pour des jeux, a cessé d’accepter de nouvelles soumissions et ne publiera désormais que des nouvelles.
Les hacks ROM, comme ceux présents sur ROMhacking.net, peuvent être mineurs, remplaçant par exemple le sprite original de Mario par son incarnation dans Super Mario Bros 3, ou plus élaborés, comme Builder 64, un jeu à part entière qui permet de créer ses propres niveaux à la manière de Super Mario Maker. La série de Nintendo doit d’ailleurs beaucoup à la communauté des hackers.
Les contributeurs soumettaient régulièrement des modifications incluant des corrections de bugs, des ajouts et même des traductions dans des langues jamais publiées officiellement comme l’anglais et l’espagnol. On pouvait également trouver des choses comme du code source inversé de jeux classiques NES tels que Metroid. Le site abritait une collection massive de hacks, y compris des histoires célèbres comme celles de Sailor Moon et Samurai Showdown, ou encore une version de Star Fox sur SNES fonctionnant à 60 images par seconde.
Nightcrawler a attribué cette fermeture à une « utilisation 24/7, des files d’attente sans fin dans la boîte de réception » ainsi qu’aux « charges légales » en plus des accusations de certains membres du groupe qui auraient proposé de reprendre l’administration en le doxxant et en complotant pour le démettre de ses fonctions. Un membre a contesté ces accusations dans des posts sur X.
Malgré cette fermeture, le forum reste actif et les fichiers téléchargeables restent disponibles, mais le site est désormais en mode lecture seule. ROMhacking.net a été un centre vital pour les mises à jour faites par les fans sur internet pendant vingt ans, et sa transition vers un mode d’actualités seulement marque la fin d’une époque pour les amateurs de jeux classiques et de modifications ROM.
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