Un lundi de mars ordinaire a basculé dans la violence au centre hospitalier de Gleizé. En pleine journée, un homme de quarante ans, père de deux jeunes enfants, s’est introduit dans l’établissement où travaillait son épouse, consumé par la rage après avoir appris son infidélité. Sous les regards médusés du personnel, il l’a violemment agressée, la saisissant par le cou avant de la projeter contre un mur et de lui asséner un coup de poing dans le ventre.
Les cris de la victime ont alerté un collègue, qui a interrompu l’agression et permis l’intervention rapide des forces de l’ordre. Placé en garde à vue, puis sous contrôle judiciaire, l’agresseur a été jugé en comparution immédiate au tribunal correctionnel de Villefranche-sur-Saône. À la barre, il a reconnu les faits, expliquant avoir perdu le contrôle sous le choc : « C’est une énorme bêtise sur le coup de la colère ».
Depuis, le couple a engagé une procédure de divorce et les relations autour de la garde des enfants se seraient stabilisées. Le prévenu, sans antécédent judiciaire, a entamé une thérapie et exprimé ses regrets.
Le tribunal l’a condamné à six mois de prison avec sursis, assortis d’un stage obligatoire de sensibilisation aux violences conjugales. Sa peine ne figurera pas au bulletin B2, ce qui lui permettra de reprendre son poste dans la fonction hospitalière. Une décision qui soulève, en silence, de nombreuses interrogations.
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