Un cri silencieux dans l’obscurité, une silhouette dans les eaux froides de l’Oise, et deux policiers accourant dans l’urgence. Dans la nuit du mardi au mercredi, un drame d’une violence indicible s’est noué à Compiègne. Peu après une heure du matin, les forces de l’ordre ont repéré une jeune fille en détresse, s’étant jetée dans la rivière pour échapper à un danger immédiat.
Cette adolescente de dix-sept ans, choquée, frigorifiée, mais vivante, a été extirpée des eaux par les policiers. Son acte désespéré, loin d’être une tentative de suicide, s’est révélé être un ultime recours face à une menace abominable. Les premiers éléments recueillis par les enquêteurs dressent un récit glaçant.
L’adolescente aurait croisé la route de son agresseur plus tôt dans la soirée, après une rencontre via les réseaux sociaux. Ce dernier l’aurait entraînée dans un piège, puis contrainte à des actes abominables, la tenant sous la menace d’armes blanches, une hache et un couteau. Seule, terrifiée, elle n’aurait eu d’autre issue que la fuite vers la rivière, choisissant les flots plutôt qu’un nouvel assaut.
L’agresseur, quant à lui, a pris la fuite dans la nuit et restait introuvable ce mercredi matin. Les recherches se poursuivent, tandis que l’enquête ouverte pour viol en flagrance mobilise activement les enquêteurs de Compiègne.
Hospitalisée, la victime est hors de danger physique. Mais l’onde de choc provoquée par ce drame rappelle, une fois de plus, combien la violence peut surgir là où l’on s’y attend le moins, et combien les réseaux sociaux peuvent parfois dissimuler les pièges les plus sombres.
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